Soit avec des 4x4 à trois sous pour faire du trial ou de l'endurance (18eme sur 108 au 24h de France en 2005 avec un Nissan GR de 1990 en fonctionnant uniquement avec de l'huile de friture), soit du pilotage sur circuit avec une auto sportive préparée à moindre coût.
En l'occurrence une bonne vieille Mustang 390 GT de 1968 qui s'ennuyait sous la poussière depuis que je l'avais acheté en 1975.
Pas tout à fait car je lui ai quand même fait faire environ 2000 km en 37 ans!
Je confesse qu'être regardé comme une "bête curieuse" au milieux des bagnoles "ordinaires" n'est pas ce que j'affectionne le plus .
C'est pourquoi faire l'andouille sur circuit où je suis fondu dans la masse me va très bien .
Donc on casse la tirelire pour remplacer le (petit) 6390 cm3 de 325cv d'origine par un 6718 cm3 longue course de 400 cv, coupe une spire aux ressorts avants, met des cales pour abaisser le pont arrière, pose un silencieux plus silencieux** , élargis les voies, peaufine le refroidissement des freins et du moteur, met de l'huile végétal usagé de friture dans la boite (meilleur résistance à l'écrasement, donc chauffe moins), pneus et plaquettes tendres (pas plus de 120 km de piste avec ces dernières), fixe un robuste arceau, gratte 20 kg d'insonorisant et blakson divers, supprime plein de bricoles non vitales, récupère des harnais et baquets périmés, un vieux casque d'ULM et hop, place à l'immature qui tente de faire illusion !
Plus sérieusement, je n'attend plus que le Holley 750 pour continuer trouver des chevaux dans le 6718 cm3 tout en consommant 15 à 20% de moins grâce à un dispositif écologique d'adjonction d'eau comme comburant. Pour l'instant je ne dépasse pas 5000tmn.
Il me tarde d'améliorer cela car je confesse avoir perdu dans une ligne droite l'avantage que j'avais pris dans un "s" sur une "petite" Mustang 351.
11 Le pilote m'a dit qu'il montait à 7000 Tm !
* l'une de mes marottes, consiste à sortir de mon cercle écolo habituel où mon militantisme ne sert à rien, puisque comme beaucoup de militantisme, il se réduit bien souvent à prêcher à des convertis !
** Parmi ces marottes, il y a la guerre aux décibels, car je trouve profondément égoïste et débile de se distraire en confisquant un silence qui est le bien de tous..
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Nota: Il ne faudra pas croire les mauvaises langues qui prétendent que la panne d'essence était due à une jauge défectueuse et la fumée à un joint de cache culbuteurs mal posé .
Les gens sont méchants !
Avertissement du service communication du team 4x4edouin: ce reportage nous a été transmis en allemand ( langue paternelle de Carl Edouin).
Faute de crédit suffisant pour payer un professionnel, nous en avons confié la traduction aux petits enfants de ce dernier âgés de 4 à 8 ans . C'est pourquoi il est vraisemblable que le texte ne correspond peut-être pas tout à fait avec la réalité. Merci à l'avance pour votre compréhension.
Explications à l'attention de mes Amis de l'organisation du Mustang Day sur le pourquoi de mon départ hâtif.
En arrivant à proximité de L'Anneau du Rhin, mon sang ne fit qu'un tour en lisant une pancarte à l'entrée d'Ungersheim annonçant "la fête du cochon".
Vous avez deviné : j'adore le cochon ( comme nourriture et comme compagnie).
Les raisons profondes seraient trop fastidieuses à développer, c'est pourquoi pour me justifier, je m'abrite derrière la phrase forte au sujet de la paternité de laquelle une multitude d'exégètes se chamaillent depuis des millénaires (Platon, Pline l'ancien, Saint Just, Olida, Johnny Halliday etc, etc, ) : "Dans le cochon, tout est bon" . Le dilemme était poignant.
Comment faire pour m'éclipser le plus rapidement possible sans choquer notre Président Jean-Claude Dupré et son équipe du Mustang Club de France . Une idée me vint:
Après avoir mis seulement quelque litres d'essence, j'ai simuler une panne lors de la deuxième séance de roulage .
Hélas, l'un des pisteurs observant le pré filtre vide me dit "triomphant" : "à mon avis, ça ressemble à une panne d'essence !"
La mort dans l'âme car pendant ce temps la fête du cochon ne m'attendait pas, je fut contraint de faire le plein et de retourner courir sur le circuit.
Heureusement, tout à coup, il me revint en mémoire que ma Mustang avait appartenu à des trafiquants de drogue et pour semer la police, ils avaient installé un système d'injection d'huile au dessus du collecteur d'échappement afin de provoquer un brouillard pour semer leurs poursuivants. Effectivement, cela fonctionna à merveille au point que les commissaires de piste m'interdire de continuer pensant qu'il s'agissait d'un début d'incendie !
Aussitôt, direction la sortie, j'arrime la Mustang sur la remorque attelée à un bon vieux pick-up Silvérado diesel et à moi la belle vie ! Autre chance: en demandant ma route, la personne me répondit que cette fête avait un succès énorme car il s'y déroulait une course de cochon ! Je confesse qu'à partir de ce moment, les 8 cylindres de 6500cm3 n'ont pas chômés!
Comme les photos le prouvent je pus me régaler (tout au moins visuellement car il était trop tard pour le déjeuner et trop tôt pour le diner du fait qu'une petite dizaine d'heures m'attendais pour le retour) ! Cela valait le déplacement.
D'autant plus que cette année, le dispositif anti-recul était confié à Miss Fête du cochon et ses deux dauphines.
Fort de plusieurs siècles d'expérience, les organisateurs ont mis au point cette ingénieuse plaque de polyester pour empêcher les cochons tires au flanc de faire demi tour.
Rendons hommage à l'inventeur de ce matériaux à la fois robuste et surtout très léger.
C'est cette dernière qualité qui permet depuis quelques années d'admirer ces fragiles mais séduisantes reines de beauté en lieu et place des puissants mais disgracieux bucherons habituellement affectés à manier une très lourde planche en chêne massif.
Vive le progrès.
A l'année prochaine.
Carl Edouin
