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Opération "sirène d'alarme"
 
 
 
 Incidences des lois sociales, du code du travail et de leurs "bras armés", l'institution Prud'homale sur l'emploi et l'écologie .
  
Suite et conclusions inattendues de l'opération "Sirène d'alarme" des 26 10 2007 et 4 01 2008 qui faisaient suite à la partie du "Grenelle de l'environnement" consacrée à l'impact de l'automobile sur ces deux problèmes importants .
 
    Mes 45 années dans l'automobile m'ont amenées et m'amènent à côtoyer tant le monde ouvrier que celui des employeurs.
Je puis donc  "m'enorgueuillir" d'être témoin privilégié des situations parfois dramatiques induites par les délocalisations.
Cette situation ne pouvait me laissait indifférent, surtout en y intégrant ma sensibilité écologique due à mon enfance rurale.
Le 26 octobre 2007 à l'aide du dossier joint, j'ai donc tenté d'entraîner les acteurs principaux de la filière automobile dans une action visant à alerter les responsables politiques concernés des conséquences sur l'emploi, (en particulier celui peu ou non qualifié), des mesures issues du "Grenelle de l'environnement" .  
Je rappelle qu'elles consistent à privilégier le renouvellement du parc automobile actuel, au lieu d'en équiper une partie de dispositifs anti-pollution comme en Allemagne, entre autres . 
Force est de constater, que hormis l'adhésion de la F.E.D.A.(syndicat des constructeurs français d'équipement pour l'automobile), c'est un échec car aucun soutien ne vint des concessionnaires auto, pourtant principaux acteurs de la filière distribution et réparation automobile .
 Cela me rendit fort perplexe, car je ne comprenais pas leur indifférence face à une solution qui pouvait améliorer leur rentabilité par la vente de pièces, et surtout de main-d'œuvre (pose de filtres à particules, sondes, catalyseurs ou bientôt, selon www.electricars.com,
 remplacement des moteurs à explosions équipant nos véhicules actuels par des moteurs electriques etc., etc. ).
 Après quelques conversations "entre quatre yeux" avec divers acteurs, en particulier des anciens du C.N.P.A., je compris le pourquoi de mon "coup d'épée dans l'eau" .
 Tout simplement parce qu'ils préfèrent la minceur de leur marge de vendeurs de voitures neuves, que d'être confrontés à l'épouvantail que représentent la gestion et les conséquences directes et indirectes d'emplois supplémentaires (recrutement, formation et surtout, Prud'homme), comme d'ailleurs le déplore Monsieur Pierre Gattaz selon ses propos cités au bas de cette lettre.
 Oui, je n'exagère pas en écrivant "surtout prud'homme".
  Mes propres expériences et les déclarations de mes collègues auxquelles s'ajoutent celles de Messieurs Pierre Gattaz, Yvon Gattaz et Michel de Virville cités plus loin, justifient ce "surtout prud'homme" !
D'ailleurs, si l'institution Prud'homale n'était pas aussi favorable aux salariés, pourquoi seraient-ils 25 % à tenter leur chance (7% en Angleterre) ?
 
  Au point qu'en ce qui concerne Rouen, un ex-bâtonnier me l'a désignée : "La table de multiplication" !
 
    Cette situation se nourrit vraisemblablement trop souvent d'injustices flagrantes dont seraient victimes des salariés, mais il ne faut pas pour autant sous - estimez le talent de la collusion avocat / syndicat / plaignant  dont l'objectif est bien évidemment d'orienter des jugements, mais également de construire et maintenir d'éventuels à - priori . Ce qui amène le redacteur en chef de "Le Depanneur Magazine", Monsieur David Lockwood à nous mettre en garde, page 22, que "Les relations commerciales de certains avocats avec leur client sont parfois plus importante que le droit défendu".
 
  A observer cette situation, on a l'impression que souvent, l'institution prud'homale reste dans le traumatisme d'une vision manichéenne des rapports entre employeurs et employés qui nous ramène aux temps du front populaire, quand ce n'est pas celui de Zola.
Je crains que cette vision soit celle initiée et entretenue par le trio cité plus haut, et non issue de l'immersion d'une majorité de magistrats dans le quotidien des lieux de travail.
 En lieu et place d'une chaude et fraternelle complicité qu'ils pourraient observer la plupart du temps, il est compréhensible que la fréquentation exclusive des salles d'audiences explique de trop fréquentes partialités de jugement .
Et comme je l'entendais il y a deux mois env. sur France culture lors d'un débat entre Max Gallo et un magistrat, cela induit un cercle vicieux :
 Ce magistrat résumait sans nuance la situation en disant qu'aboutissait devant les tribunaux ce que la société n'avait pas su gérer.
 A cette vision, juste dans beaucoup de cas, Max Gallo répondait que pour "généreuse " qu'elle fût, son indulgence avait le gros inconvénient de déresponsabiliser les coupables potentiels !
En effet, ces condamnations trop souvent favorables aux salariés*, et surtout l'exploitation (commerciale suis - je tenté d'écrire ! ), qui en est faite, les convaincs de leur état de victimes. Ce qui les pousse à saisir les Prud'hommes dans 25% des cas (7% en Angleterre) selon www.ifrap-2012.org , au lieu de se remettre en question, et in fine, d'être égaux, sinon meilleurs que leurs homologues européens en qualité et quantité de travail.   
Mettant ainsi en marche la machine à délocaliser dont vous pourrez détailler dans l'annexe jointe, les tragiques bilans et perspectives .
  Perspectives d'autant plus inquiétantes selon les analystes, qui prévoient que les conséquences de ces délocalisations vont bientôt  amplifier dramatiquement les chiffres actuels du chômage, quand vont ralentir, entre autres, les emplois liés aux soins à la personne ( qui avaient fort heureusement d'ailleurs, quadruplés avec le plan Borloo ).
Aux infos de 7 heures sur France Inter 31 07 2008, ces prévisions se trouvent confirmées par l'observation des chiffres du chômage de mai et juin par Monsieur Henri Sterdiniack, expert à l'O.F.C.E. (Observatoire Français des Conjonctures Economiques.
Elle le conduit à pronostiquer une amplification de cette dégradation d'ici la fin 2008. Précisions dans www.ofce.sciences-po.fr 
Ce pronostic trouve déjà sa confirmation page 43 dans l'Argus du 21 aout 2008 sous la plume d'Elsa Becharra qui après avoir titré "Toujours plus à l'étranger" et "Délocalisations massives", précise: "Production mondiale chez Renault et PSA sur 6 mois 2008 en hausse de 1,9 % malgré une baisse de 10,1 % en France.
Ainsi, PSA fabrique à l'étranger 55 % de ses voitures, et Renault, 71 % .
Selon l'Insee, ce recul de notre production française s'inscrit dans une tendance plus large: celle de la baisse de 1,4 % de l'activité industrielle nationale entre le premier et le deuxième trimestre" .
  Il n'est que de constater notre balance du commerce extérieur de plus en plus déficitaire pour admettre que beaucoup de notre main-d'œuvre n'est pas employée à des fabrications compétitives à l'étranger. D'un excédent de 1 milliard en 2003, nous sommes passés déficitaires de 28 milliards en 2006 et moins 40 en 2000, pendant que l'Allemagne affiche 199 milliards d'excédent en étant confrontée au même tarif du pétrole que nous ! .
 
  Avant de passer au dossier joint, je me permets de vous suggérer des extraits d'un rapport du 15 01 2004 de Monsieur Michel de Virville secrétaire général du groupe Renault, remis au Ministre des affaires sociales et du travail, et des propos tenus par Monsieur Pierre Gattaz, président du groupe Radiall et de la FIEEC ( c.a. 300 millions dans la connectique ), invité d'honneur par la Fiev (Fédération des industriels des équipements pour véhicules) lors de son A.G. en mai 2008 ( J.T.A. du 6 juin 2008, pages 12 et 13) .
Homme de grande qualité puisque son expérience et ses compétences lui valent d'être chargé actuellement par la Ministre Christine Lagarde, d'une réflexion sur la compétitivité française dans un rapport intitulé: "Une stratégie industrielle pour les marchés du futur".
Je cite Monsieur de Virvile: "Le législateur règle les problèmes par des principes généraux qui ouvrent la voie à une véritable insécurité juridique pour l'entrepreneur. L'obscurité de la règle est vécue différemment par l'employeur et par le représentant des salariés. Pour l'employeur, c'est une source majeure de désorganisation, pour le représentant des salariés, c'est une incitation à la judiciarisation aux dépens du dialogue social et de la recherche amiable de solution efficace ! "
 
  Et maintenant Monsieur Pierre Gattaz :
"La France doit conserver ses sites et se battre face à une concurrence vive et agressive sur la scène internationale. Elle ne doit pas devenir un musée pour touristes. Redonnons un sens aux entreprises et aux français et cessons la politique d'achat à court terme ".
"Engoncée dans ses acquis du siècle passé, essoufflée par de trop lourdes procédures juridiques et administratives, la France peine à se hisser au niveau de ses concurrents européens. Aujourd'hui, nous observons une vraie carence en termes de moyennes entreprises .
Il y a d'un côté les TPE, et de l'autre, les très grandes. Au milieu, c'est le vide.
Les PME ne se sont pas développées car leurs patrons ne souhaitent pas augmenter leurs effectifs au-delà d'un certain nombre afin de ne pas entrer dans des configurations administratives et juridiques trop compliquées à gérer. Des contraintes trop nombreuses qui n'existent pas en Allemagne par exemple ". **
Coïncidence : Ces déclarations se télescopent avec celle de notre Président de la république qui soulignait le 3 juillet 2008, qu'il serait peut-être temps que notre pays devienne "mature"(dixit le Président), quand on sait que 7 années seront nécessaires entre la décision de construire une centrale E.P.R. et la sortie du 1er kw !
 Je vous remercie pour votre attention et vous assure, Chère Madame ou Cher Monsieur, de mes plus respectueuses salutations.
 
     Carl Edouin
 
 
Je ne pense pas idiot de rapprocher cela à notre 1ère place européenne avec 4,5% d'absentéisme rapporté aux jours de travail selon l'étude de PricewaterhouseCoopers ( page 9 dans "l'Entreprise" d'avril 2007 ) . 
Et pire, à mes notes prises le 16 06 2008 lors d'une conférence-débat "10eme Étude Internationale sur la fraude" à l'ENA où Monsieur Daniel Lebègue, ancien directeur du Trésor, et actuellement président de Transparence-International France, déclarait que selon l'étude d'Ernst&Youg du début 2008, sur 30 entreprises françaises du CAC 40 interrogées, une seule a accepté de répondre, et plus généralement, les français sont avant-derniers sur 33 pays développés, (avant le Mexique et la Russie) à juger anormal d'accepter des pots de vin et d'abuser des deniers publics !
Ce "classement" corrobore l'excellent article de Jacques Marseille sur le 1,1% pour le RSA page 77 dans le "Point" du 4 09 2008 : Pour trouver ces 1,1%, il propose (entre autres), "que l'état s'attaque au travail dissimulé qui le prive de 55 milliards de recettes" .
Question : Qui a commençait, l'œuf ou la poule ?
En clair, le cortège "funèbre" qui accompagne le travail non dissimulé n'est certainement pas totalement étranger aux maux évoqués ci-dessus.
 
 
** Exemples d'arguments de choix pour qui veut décider un industriel à délocaliser, ou le décourager à s'installer en France.
  Page 78 de l'Entreprise d'avril 2008 :
Le 5 mars 2008, la cour de cassation a cassé le jugement d'une cour d'appel, qui, arguant l'article L.321-4-2 du code du travail, avait débouté un salarié licencié économique qui avait signé une C.R.P., pourtant synonyme de rupture du contrat de travail d'un commun accord !
 Page 103 de l'Entreprise de juillet/août 2008 :  
 Le 18 mars 2008, elle a condamné un employeur qui avait licencié une caissière pour faute grave (détournement d'espèces), au titre que pour la confondre, il avait usé de "stratagèmes", c'est-à-dire demandé à un huissier de procéder à des contrôles de caisse après avoir envoyé des tiers se faire passer pour clients .
Bien qu'il y ait officiellement constatation de vols, ( je cite ) : "la Cour de cassation a considéré ce mode de preuve illicite dans la mesure où l'huissier ne s'était pas borné à faire des constatations matérielles mais avait eu recours à un stratagème pour confondre la salariée" ! ! ! ................
 Episode extrait du livre "L'entreprise malade des fonctionnaires" par René Hans chez l'Harmattan 2005 cité dans la lettre de l'IFRAP du 2 09 2008 .
Un patron témoigne: "Face au comportement intolérable, frisant le pénal d'un salarié, nous sommes contraints de procéder à son licenciement.
S'agissant d'un salarié protégé, nous recueillons l'accord du comité d'entreprise et de l'inspecteur du travail. Nous procédons au licenciement de l'intéressé. Celui-ci portera le litige devant le conseil des prud'hommes. Le tribunal confirme la validité du licenciement. Le licencié fait appel et, surprise, la Cour d'appel approuve la revendication du salarié, prononce sa réintégration dans l'entreprise et nous condamne au versement de plus de deux années de salaire. Je me dois de vous décrire le "vice de forme" justifiant cette décision : "l'inspecteur du travail ayant autorisé le licenciement n'était pas l'inspecteur en titre, mais un remplaçant. La décision ne relevait donc pas de ce dernier".
 
 
  Et pour terminer, sous le titre "Espoirs déçus" serais-je tenté d'écrire, je cite des extraits des "Nouveautés de la loi portant modernisation du marché du travail" (circulaire du 22 juillet 2008 de mon commissaire aux comptes KPMG ).
  Après 5 ou 6 relectures, je commence à comprendre pourquoi notre pays n'a pas été paralysé par beaucoup de grèves à l'issue des accords sur cette "modernisation du marché du travail" !
  
  Premier accord .
  
  Période d'essai :
  Lors d'un CDI, la période d'essai passe de 1 mois pour toutes les catégories, à 2 mois pour les ouvriers et employés, 3 mois pour les agents de maîtrise et techniciens, et 4 mois pour les cadres (renouvelable comme précédemment si accord préalable).
Avec toutefois un bémol: Le respect réciproque d'un "délai de prévenance" de 24 heures en deçà de 8 jours de présence, 48 heures entre 8 jours et 1 mois, 2 semaines après 1 mois, et 1 mois après 3 mois de présence. 
 
   Deuxième accord .
 
  CDD à objet défini (subordonné à la conclusion d'un accord de branche ou d'entreprise) et interdit pour faire face à un accroissement temporaire d'activité ! :
Durée mini 18 mois, maxi 36 mois.
Ne peut être rompu qu'après 18 mois, puis à la date anniversaire de sa conclusion, que pour un motif réel et sérieux ! 
 Il est à craindre qu'avec cette nouvelle loi, nous allons puissamment "améliorer" le chiffre actuel de 25 % de licenciements contestés (7 % en Angleterre selon un article intitulé "La liberté de licencier; clé de l'emploi" dans www.ifrap-2012.org ) .
Ne peut être renouvelé, par contre, si à son issue il n'est pas poursuivi par un CDI, versement d'une indemnité égale à 10% de la rémunération totale brute !
 
   Troisième accord.
 
  Indemnité de licenciement :
 L'ancienneté minimale pour le bénéfice de cette indemnité passe de 2 ans à 1 an !
 Elle ne pourra être inférieur à 1/5 de mois par année d'ancienneté, plus l'ajout de 2/15 de mois au delà de 10 ans.
 
   Quatrième accord.
 
  Reçu pour solde de tout compte :
Le délai pour le dénoncer passe de 5 ans à 6 mois .
Toutefois, la signature de ce document ne peut valoir renonciation du salarié au droit de contester le bien fondé de la rupture de son contrat !
 
   Cinquième accord.
 
  Ancienneté requise pour bénéficier du maintien du salaire versé en complément des indemnités journalière de la sécurité sociale.
 Cette ancienneté requise passe de 3 ans à 1 an !
  Et de surcroît, d'une part cette année d'ancienneté est calculée au 1er jour d'absence, et d'autre part, elle prend en compte le cumul des éventuels CDD accomplis par le salarié !!!.............
 
  Sixième accord.
 
  Contrat CNE :
 Ils sont re-qualifiés d'office en CDI !
  
  Si le premier accord (sans son "bémol"), ressemble à un tout petit avantage vis à vis du "corset" qui freine l'emploi et encourage les délocalisations, les autres me semblent aller à fond dans l'autre sens, et pour certain, de précieux dopants pour conserver notre première place européenne catégorie absentéisme, comme cité plus haut !
 
 
Avec ces exemples, on comprend la déclaration faite à L'Entreprise d'avril 2008, page 76, par Monsieur Yvon Gattaz, ancien président du C.N.P.F. : "Sur les 320.000 créations d'entreprises en 2007, une grande majorité est constituée d'entreprises unipersonnelles qui ne veulent pas grandir. Conséquence: en Grande-Bretagne, il y a quatre fois plus d'entreprises qui atteignent le seuil de 50 salariés en cinq ans que dans notre pays " !!!...........
Ce qui précède conduit l'économiste Nicolas Baverez à préconiser sous le titre "Thérapie de choc" dans Le point du 31 mai 2007, page 52, quatre priorités dont voici la première : " Elle concerne le travail, dont l'insuffisante mobilisation explique à elle seule le déficit de croissance de 3,21% avec l'activité mondiale depuis 1990:  d'où le couplage de l'assouplissement et de la détaxation des heures supplémentaires avec le passage à un contrat unique qui cassera la segmentation du marché entre insiders et outsiders et assurera une meilleure flexibilité " .
  L'exemple anglais semblerait conforter cette "Thérapie de choc".
Selon Messieurs Philippe Chalon et Gérard Tardy dans "Regards sans frontières" de mai 2007 :
"Le taux d'emploi des seniors y est de 56 %, ce qui a pour conséquence de n'absorber que 5 % du PIB, alors que chez nous, 12 %.
 Le taux de chômage y est de 4 à 5 % et chez nous de 9 à 10 %. Sa durée d'indemnisation y est de 6 mois plafonnés à 6480 euros, et chez nous de quarante deux mois sans plafond" !  
  Question "explosive": Ceci explique t-il cela ?
 
 
     
       
 
        4 janvier 2008

Opération "sirène d'alarme"

 Dossier à l'intention des élus concernant l'emploi, la pollution et en conséquence, certains déséquilibres dans notre société.

   En prévision du "Grenelle de l'environnement",  j'avais adressé le 26 octobre 2007 un dossier complet (synthèse ci-dessous) à mon ami et ex-collègue (il était agent Citroën au Neubourg) Francis Davoust, président de la branche nationale de l'artisanat et directeur du magazine du C.N.P.A. (conseil national des professionnels de l'automobile).

  Comme vous pourrez le lire, mon objectif était de le sensibiliser sur la nécessité de ne pas user de la seule arme "voiture neuve", pour lutter contre la pollution.
 Comme je le craignais, il m'a fort gentiment répondu à côté de la question !
Cela s'explique par le fait que le C.N.P.A. ne représente quasiment que des concessionnaires, c'est-à-dire des entreprises dépendantes ( quand elles ne sont pas sous perfusion ! ) des constructeurs et importateurs de véhicules neufs. Une étude du C.N.P.A. de 2004 confirme ces "perfusions" dans un tableau où selon les marques, les constructeurs contribuent à la rentabilité des concessionnaires en moyenne pour 65%, et même avec une pointe à 95% !
 Donc, ce C.N.P.A. est plus sensible aux profits des grosses entreprises de la distribution automobile qu'à l'emploi dans notre pays car, comme précisé ci-dessous, 71 % des voitures vendues en France par Renault et 55 % par PSA sont fabriquées à l'étranger, et celles fabriquées en France le sont avec 90 % de pièces de pays "low-cost" !
  Heureusement, j'avais pris la précaution d'adresser simultanément une cinquantaine d'exemplaires de ce dossier aux instances professionnelles concernées par ce qu'on appelle, la "rechange/réparation".
  Changement de "planète" avec la réaction de Monsieur Michel Vilatte, président de la F.E.D.A. (fédération des syndicats de la distribution automobile) qui représente 1000 entreprises, 2000 points de vente et 800 ateliers, et contrairement au C.N.P.A. cité plus haut, sont pour la plupart hors réseaux des constructeurs et importateurs de véhicules neufs. (précisions: www.feda.fr ).
 A cette F.E.D.A., s'ajoute l'U.N.I.R.R.A. (union nationale des indépendants de la rechange et de la réparation automobile), qui totalise 40.000 entreprises employant 180.000 personnes (page 4 de J.T.A. du 14 07 2008) . 
 Ils sont consternés que ce vaste volet économique et sociologique n'ait pas été pris en compte lors du "Grenelle de l'environnement".
 Face à la volonté sincère de la nouvelle équipe gouvernementale d'œuvrer pour les "gens d'en bas", cette situation ne peut être que la démonstration de l'efficacité de l'influence des constructeurs et importateurs d'automobiles, dès lors qu'il s'agit de défendre leurs propres intérêts, fût-ce au détriment de l'emploi  .
 En m'adressant à vous, et avec les encouragements de Monsieur Vilatte, nous attendons une audience auprès du ou des ministres concernés, ou du Premier Ministre, et pourquoi pas, du Président lui-même.
Si je prends le risque de frôler l'impertinence avec ce souhait, c'est à cause de la toute puissance des lobbies des constructeurs et importateurs qui conduirait vraisemblablement un interlocuteur subalterne à "enterrer" le dossier. Et ce serait compréhensible. En effet, que pèsent les voix dispersées ( et surtout non exprimées ! ) des 40.000 entreprises de 4 employés en moyenne face à l'artillerie concentrée des multinationales ?. J'ai un article du Point/Business Week du 25 10 2007 page 2, à la disposition de ceux qui feindraient la surprise sur la réalité et l'efficacité du "lobbying". Extrait : "15.000 représentants de groupes de pression travaillent à Bruxelles, 11.600 à Washington", et combien autour du Parlement et du Sénat à Paris sommes-nous en droit de savoir ? .
  
 
    Dimension sociologique .
 
   Comme développé ci-dessous, c'est surtout la dimension  sociologique de ce problème qui doit nous mobiliser, car deux volets majeurs sont à prendre en compte dans ce débat sur l'emploi local.
  Ce sont ceux de la "poudrière des banlieues" et de la dignité des "moins jeunes" ou "plus tout jeunes"..

 Souvent, les "Une" mettent en évidence des créations de "pépinières d'entreprises", "pôles de compétitivité", "centres R&D" .

 

De souriants élus y coupent force rubans après avoir débloqué de grasses subventions arguant qu'il n'y a de salut que dans l'high-tech !!!!

On ne peut condamner cela, mais quid des "jeunes des quartiers" en "formation de caillasseurs ou incendiaires", des O.S. de 40/50 ans "dégraissés" par les délocalisations, et des (trop!) jeunes retraités?

  Pas grave, une brassée d'animateurs culturels pour les uns, une fournée de pré - retraites ou vraies retraites (synonyme bien souvent de "mort sociale" en langage psy) pour les autres, et prions pour que le couvercle de la marmite infernale tienne !

  C'est faire peu de cas de l'appel pathétique (et légitime) du droit à la dignité par le travail, au lieu de ces mises à mort sociales "proprettes" sous forme de ghettoïsation ou d'alloc. humiliante comme l'exprimait récemment une "ex" de chez Miko à Troyes.

 Il est convenu que l'équilibre d'une société doit permettre à chacun de s'épanouir selon son Q.I. sans que ce critère n'influe sur notre échelle de valeurs.

A défaut, ne nous étonnons pas que ce cocktail de désespérances et d'injustices soit récupéré par la "voyoucratie", ou autres formes d'extrémismes en germe dans toute société manquant de repaires.

 

L'occasion nous est donnée de prouver que nous avons conscience de cette situation en préservant ou créant de (vrais!) emplois de proximité n'exigeant pas de longues et coûteuses études, mais susceptibles de rendre sa dignité à celui qui exécute sérieusement cette mission.

  Il est prouvé que privilégier de faire durer le parc existant dans nos garages de villages et quartiers, au lieu de favoriser l'achat de voitures neuves fabriquées aux antipodes pourrait être un exemple concret de saines décisions.

 Surtout en étant gratuites pour l'État puisque les aides fiscales pour post - équiper le parc existant seront largement compensées par des "Plans banlieues" allégés et allocations de chômage ou R.M.I. en moins .

  Et en "prime", point n'est besoin d'être bardé de diplôme de psycho-sociologie pour diagnostiquer que n'importe quel "jeune" qui aura passé sa journée à remplacer des silencieux usagés par un filtre à particules, des catalyseurs, des amortisseurs, des pneus, etc., etc, aura moins de "motivations" à faire le casseur !     

 
  Des "craquements" divers et de plus en plus nombreux se font entendre, et auxquels s'ajoutent les hausses dramatiques des violences familiales, des violences tout court avec encore plus de 300 voitures incendiées pendant le réveillon 2007 et le 14 juillet 2008, des suicides chez les 18/25 ans, de l'obésité et la surmédicalisation chez les plus âgés.
  C'est pourqoui je me suis permis de joindre ci-après, un exemplaire du dossier adressé (sans succès quant à son objectif initial !), le 26 10 2008 à certains responsables de la filière automobile, afin de vous aider à mesurer l'urgence de votre implication dans celui-ci .
   Dans cette attente, merci de bien vouloir accepter Chère Madame ou Cher Monsieur, mes salutations les plus respectueuses.
     
        Carl Edouin
 
 
 
 
    
 
 
   Dossier adressé le 26 10 2008 à certains responsables de la filière automobile.
 
 Opération "sirène d'alarme"
 
L'emploi et l'environnement dans
 l'automobile.
               Réflexions et observations :

 

             Une situation devenue alarmante 

Depuis deux à trois ans, journaux automobiles professionnels et autres, ne cessent de relater des projets de « dégraissage », restructuration, fermeture et  délocalisation. 

 Mais hélas, avec une soudaine accélération depuis quelques mois, allant même jusqu'a faire l'objet d'éditoriaux .

Cette situation devenant de plus en plus préoccupante, ne peut que nous inciter à nous   joindre à ceux qui cherchent une sirène d'alarme à actionner.

Dans ce but, et pour être crédible, j'ai tout simplement collecté quelques informations à portée de tout un chacun .

Cette "revue de presse" (des mauvais coups portés à l'emploi dans l'automobile et à l'écologie en général, serais-je tenté d'écrire !), n'est donc bien évidemment pas complète. Elle ne mentionne pas d'autres projets de délocalisations dans ce secteur et hélas (selon l'éminent économiste Jacques Marseille page 64 dans le Point du 17 07 2008), ceux de beaucoup d'autres comme le prouve l'accélération brutale au premier trimestre 2008 de la courbe ascendante de notre dette publique avec 41,1 milliards d'euros, soit plus 1,4% par rapport au trimestre précédent, alors qu'elle n'avait augmenté "que" de 5% entre 2002 et 2007. Pour info, la Suède lanterne rouge de ce "palmarès" après la France, a baissé de 4,1% et l'Allemagne de 4,6% (48,5% à 43,9%) . Jacques Marseille souligne que notre dette publique est maintenant de 65,3% du P.I.B. alors que le plafond autorisé par l'Europe est de 60% ! . Selon Forêts de France de juillet-août 2008 page 10, ces chiffres vont hélas de pair avec notre balance commerciale extérieure qui de positive avec plus 1,1 milliard  d'euros en 2003, est passée à moins 28 milliards en 2006, pour atteindre moins 40 milliards en 2007, (Allemagne plus 8,5% soit 199 milliards) ! . Je cite l'Allemagne pour faire taire ceux qui seraient tentés d'imputer notre déficit à la hausse du pétrole .

Aujourd'hui, il est à craindre que cette revue de presse ne contribue pas  à aider nos dirigeants à prendre conscience des mesures à prendre pour ne pas perdre cette guerre économique. 

Heureusement, un copain "visionnaire" me console des montagnes d'heures passées sur ce dossier en me disant qu'elle pourra servir de preuves à charge devant la cour martiale qui aura à les juger pour haute trahison d'avoir agi par démagogie, au mieux, ou privilégié des intérêts particuliers à ceux de la France, au pire  !!! .

François Fillon vient d'ailleurs de prévenir gentiment ces "coupables" en déclarant page 64 du Point du 17 juillet 2008: "On ne peut pas continuer à laisser les générations futures payer le fruit de notre imprévoyance et de notre lâcheté" !

Sous forme de boutade (quoi que ?), l'économiste Jacques Marseille écrit page 10 dans Le Point du 10 janvier 2008 : " 11% des Français  de 16 à 29 ans seraient prêts à payer des impôts pour les gens âgés ( Kairos Future/Fondation pour l'innovation politique ). C'est le pourcentage le plus faible des pays sondés ! 

63% des jeunes Américains sont prêts à le faire, 50% des Allemands  et des Russes....

Egoïsme ou vengeance?

En 1981, quand sont nés les plus vieux de ces jeunes Français, la dette de l'Etat était de 200 milliards d'euros. Aujourd'hui, elle s'élève à 1200 milliards. Et s'ils manifestaient ainsi leur droit opposable à la folie de leurs ainés? "

 

Revue de presse sur les

délocalisations dans l'automobile. 

 (voir annexe en fin de ce dossier) 

Fausse route du C.N.P.A.

 A la lecture de cette "tragique" revue de presse, il est évident que le CNPA  fait fausse route en exhortant les pouvoirs publics à favoriser systématiquement l’achat de voitures neuves, au prétexte qu’elles sont moins polluantes, à l’aide de primes à la casse pour les anciennes, et de l'instauration du "bonus-malus" lié au Co2 .

Aujourd’hui 55 % des Peugeot / Citroen et 71 % des Renault sont fabriquées à l'étranger (page 43 de l'Argus du 21 08 2008), et celles qui sont fabriquées en France, le sont avec 90 % de composants en provenance de pays "low-cost" ( 20% en 1960) ! .

 La fabrication de voitures neuves, en effet, crée de moins en moins d’emplois en France alors que des solutions alternatives existent, et que celles-ci devraient faire l’objet d’une attention plus soutenue des pouvoirs publics.

Face à ce conseil empreint de bon sens, je viens de lire un article dans "Autoactu.com" du 4 juillet 2008, "L'état et la filière automobile s'engagent sur l'emploi", qui reflète un début de prise de conscience du gouvernement devant les conséquences des délocalisations évoquées plus haut .

Néanmoins, je confesse être perplexe quand la Ministre Christine Lagarde y déclare : "Dans les 3 ans, 25.000 emplois vont être supprimés tandis que 45.000 postes seront à pourvoir dans la filière automobile".

Pour tenir cette "charte" signée par le C.N.P.A., la F.I.E.V., l'U.I.M.M., la C.G.E.- C.G.C., la C.F.D.T. et l'État, ce dernier va "perfuser" sur 3 ans 150 millions d'euros, dont 50 en provenance de ses caisses ( tiens, je croyais qu'elles étaient vides d'après notre Président ! ), 50 par les entreprise du secteur, et 50 par les O.P.C.A. (organismes paritaires collecteurs agréés des fonds pour la formation continue) .

A moins qu'une évidence m'échappe, cela ressemble à des emplois "perfusés" destinés à alléger artificiellement les chiffres du chômage.

En effet,  45.000 emplois à 1100 euros représentent à la louche, les 50 millions mis à disposition dans l'enveloppe annuelle associée à cette charte !

Comme souligné plus loin, de vrais emplois utiles pour la collectivité et par conséquent pour la dignité des bénéficiaires, pourraient être créés sans alourdir la dette publique, qui ne l'oublions pas,  est passée de 21,1 à 64% du P.I.B. entre 1978 à 2007 !

Surtout quand Alain Mathieu, Président du "Cri du Contribuable", démontre que la baisse du chômage et des dépenses publiques sont liées en citant "Eurostat" page 3 dans son numéro du 14 06 2008. "Performances de l'Irlande, la Finlande, les Pays-Bas, le Danemark, l'Espagne et la Suède : En moyenne, leur taux de chômage en 11 2007 était de 5,2% (9% en France !), soit une baisse depuis 1994 de 55%, pendant que leurs dépenses publiques baissaient de 57,5 à 45,9%, soit moins 11,6 % (augmentaient en France de 22,9% entre 1978 et 2007, avec 64% du PIB ! ) ".

Tout cela est consternant face à la pratique de nos voisins européens comme développé ci-dessous.

Principalement sous forme d' incitation à faire durer les voitures constituant le parc automobile entraînant les avantages suivants :

   n      Permettrait de nourrir l’emploi de proximité. L’entretien régulier des véhicules existants ainsi qu’une mise à niveau, comme en Allemagne où une prime de 350 euros est versée pour équiper un  véhicule de filtre à particules, conduirait (au minimum ! ) à éviter le départ de 3 % d’ouvriers qualifiés et 6 % d’apprentis comme cela a été constaté par l’INSEE entre 2003 et 2004 sous le titre "Moins d'ouvriers et davantage de cadres ! " (page 3 d'Equip'auto du 15 10 07).

Et cela immédiatement comme écrit dans "Décision Atelier" No 26 de mars 2008 : "Ayant déjà à répondre aux demandes de l'Allemagne et des Pays-Bas, Walker, Rosi et Bosal offrent une centaine de références destinées au post- équipement, en espérant qu'à l'instar de ces 2 pays, les français  bénéficieront d'incitation fiscale pour équiper leur véhicule d'occasion" .

 

n     Si chacun des 72 223 concessionnaires, agents ou réparateurs indépendants embauchait  un ouvrier mécanicien ou un jeune pour le former, combien cela créerait-il d’emplois ? 

    Non seulement les 72 223 emplois créés directement, mais également d’autres emplois indirects induits :

-         dans le bâtiment pour l’extension ou la construction d’ateliers,

-         chez les fabricants, installateurs, réparateurs d’outillage, d’organes, de  pièces d’accessoires, d’équipements divers.

-         ainsi que dans les filières de formation.

 Sur le plan de l’emploi le bilan serait donc extrêmement positif.

 

n     Sur le plan écologique et environnemental, la situation serait également positive car il faut se méfier des approches hâtives.

1er : Ces emplois ne nécessiteront que de très courtes distances (8 km en moyenne) , comparativement à une grande usine de construction automobile, où en plus de l'acheminement de sa production si elle est aux antipodes, provoque des flux d'ouvriers souvent à plus de 100 kms à la ronde. Idem pour les automobilistes faisant durer leur voiture chez le professionnel de leur village ou quartier, qui n'auront ainsi pas à se rendre dans de lointaines concessions captives pour négocier du neuf ou (de plus en plus souvent hélas!), subir des réparations sous garantie.

   2eme :  Un rapport de l’ADEME établit, en effet, que la construction d’une tonne de véhicules produit 5,5 tonnes de Co2. Or une voiture neuve du type Clio, émet 138 g.  de Co2 par km. Une voiture plus ancienne comme la R 5 émet 165 g. de Co2 par km. La différence est donc de 27 g/km.

Un calcul montre qu’avant de commencer à compenser les 5,5 tonnes de CO2  produites lors de la fabrication d’une voiture neuve, on pourra rouler  203 700 km avec la R5 !

Pour une voiture de 1 t. et demie, on pourra rouler 305 500 kilomètres et pour une voiture de 2 t., 407 400 kilomètres avant qu’il y ait une réelle diminution du Co2 !

Exemple (sans tenir compte de tous les paramètres évoqués plus haut qui sont à intégrer pour obtenir un vrai écobilan global) :

 

Type de véhicule

Nombre de km parcourus avant compensation du Co2 produit par la fabrication de l’équivalent neuf

Petite voiture (1 tonne)

203.700 km

Voiture moyenne (1,5 tonne)

305.000 km

Grosse voiture (2 tonnes)

407.000 km

 

On le voit, sur le plan écologique, la conservation des voitures existantes est parfaitement pertinente.

   Dans un communiqué du 26 octobre 2007, M. Michel VILATTE, président de la F.E.D.A. (Fédération des syndicats de la distribution automobile) déplore qu’à l’issue du Grenelle de l’environnement ses propositions n’aient pas été prises en compte :

n     Premier point: renforcer le contrôle des émissions polluantes dont le coût serait amorti par les économies de consommation.

n      Deuxième point: promouvoir la pose de filtres à  particules en post équipement et l’échange des catalyseurs défectueux

n     Troisième point: inciter à l’entretien des  éléments dont le mauvais fonctionnement pénalise la consommation et la pollution: pneus, amortisseurs, réglage de l’allumage, de l’injection, filtration.

 

Il souligne que de telles mesures ont l’énorme avantage  d’être applicables immédiatement, ne réclament pas ou peu d'investissements privés ou publics, et ne génèrent aucune consommation d’énergie supplémentaire tout en développant l’activité sur le territoire français. De surcroît, elles ne détériorent pas la balance de notre commerce extérieur.

Ce dernier point est capital quand on sait que depuis 2002 (page 21 du Cri du contribuable du 28 06 2008), la France mérite le bonnet d'âne de la zone euros au classement de la dette publique pour l'avoir augmentée de 34%, (soit 64% du PIB en 2007), quand ce dernier n'augmentait que de 18% .

 

Des mesures qui auraient également une utilité sociale et humaine

   La préservation et la création d’emplois peu ou non qualifiés dans le secteur de l'après-vente automobile, contribueraient à éviter le gâchis humain qu’entraînent ces multiples plans de restructuration. Dans "Réussites" de 09 2005, le cabinet Gartner Group/Microsoft France met en garde sur le découragement des salariés locaux devant l'externalisation d'une partie de leur activité. Sur ce même registre, j'ai assisté le 21 02  2006 à une conférence de l' ARRI ( Association Réalités et Relations Internationales ) ; Laurence Benamou journaliste à l'A.F.P. y commentait son livre "Le grand bazar mondial", où elle déplore ce fameux "sourcing" massacreur d'emplois en occident. Elle s'y interroge sur les réactions des consommateurs quand ils apprendront que la surconsommation à laquelle ils peuvent s'adonner, s'articule sur l'exploitation de nos frères des antipodes dans des conditions de travail dont le centième, voire le millième, ferait tomber en syncope nos juges prud'hommaux et envoyer les patrons à l'échafaud ! 

Ce qui a amené un éminent Chinois présent, évoquant la sueur et le sang des ouvriers des usines de son pays, d'y voir "une continuation de l'exploitation des pays en développement par les pays développés" !

Ces restructurations/dégraissages/plans sociaux donnent aux ouvriers et aux employés qui en sont victimes le sentiment de n’avoir pas été reconnus dans leur existence sociale, et même d’avoir été humainement niés, avec les conséquences que l’on connaît sur le plan de la santé, la délinquance, le travail au noir, donc in fine, d'énormes surcoûts pour la collectivité.

Ces coupes sombres parmi les ouvriers ouvrent un débat "vertigineux" quand on les compare avec les réponses de Sergio Marchionne, patron (et sauveur) de Fiat quand lui a été décerné le titre "Homme de l'année 2006" .

Question : Vous êtes allé à contre-courant des plans sociaux pharaoniques en préférant renouveler les managers que de supprimer massivement des emplois de cols bleus, pourquoi ?

 S.M. : Je sais que les plans sociaux de cette nature ne sont pas toujours la solution pour sortir d'une crise.
  Celà rassure les places financières, mais après ...Je reste persuadé que lorsqu'une entreprise a des difficultés, ce n'est pas de la faute des ouvriers. Ce serait trop simple... Dans un tel cas de figure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas au niveau de votre organisation et de l'efficacité de vos managers !  ( page 8 du Journal de l'automobile du 30 03 2007 ) .

Et pour "simplifier" le débat, je cite JTA. du 8 juin 2007, page 47: "Il est clair que mettre d'accord les automobilistes et les salariés des industries de l'automobile est impossible. Les uns veulent toujours plus d'équipements à des prix toujours plus bas, les autres veulent conserver leurs emplois et leurs conditions salariales. Les industriels tranchent en implantant leurs usines dans des pays à bas coût et surtout dans les marchés qui les intéressent. Il y a moins à craindre des délocalisations que la fin progressive des investissements en France. La solution est avant tout politique." !!!.............

   Mais il faut aussi réfléchir aux possibilités qui seraient ainsi offertes de former des jeunes pas ou peu diplômés et fragilisés dans la situation actuelle. L’accès à un travail est en effet un bon moyen de lutter contre la poudrière des banlieues ou contre les risques d’explosion sociale.

En plus de ces jeunes, et au lieu de se résigner comme l'écrit page 11 d' Auto infos de janvier 2008,  Francis Davoust Président de la branche nationale de l'artisanat qui prévoit que "Beaucoup d'indépendants vont disparaître" *. 

Cela pourrait freiner l'hémorragie de fermetures parmi ces réparateurs dont les clients, usagers de véhicules neufs, ne pourront plus utiliser les services faute d'être reliés au système captif (pour ne pas dire léonin ! ) , de diagnostic/réinitialisation verrouillé par les constructeurs pour compenser l'érosion de leur marge sur le neuf avec leur service après-vente .

 Le secteur de l’automobile, ne l’oublions pas, occupe un français sur dix : il est inutile d’insister par conséquent sur la puissance de ce levier pour changer le paysage économique, social et environnemental du pays.

 

En conclusion : que faire ?

  Le « toujours plus » productif dans les pays « low-cost» n’est donc pas la solution à développer. Ceci revient, comme le dit Claude IMBERT dans un éditorial du Point du 30 décembre 2006 « à dévaluer la France qui crée au profit de celle qui perçoit », (ce qu'un copain spécialiste de la lecture entre les lignes traduit ainsi : "Qu'importe si toi et tes potes se retrouvent chômedus, l'important est que les actionnaires des grandes multinationales s'en foutent plein les poches" ! .

Cette phrase de Claude Imbert semble donner corps à une prévision de Raymond Lévy, ex patron de Renault : "La mondialisation, ce sont des salaires américains pour les patrons, et chinois pour les salariés", cité page 5 de JTA du 15 06 2007 par l'inspecteur général des finances François Asselineau ( HEC, ENA ) lors du congrès 2007 du G.F.E.C.

Ces deux commentaires se trouvent confirmés le 24 07 2008 par les bilans financiers du 1er semestre 2008 qui sont en augmentation de 49%, soit 733 millions d'euros chez PSA, et de 19,8% soit 865 millions chez Renault. Dans la foulée de ces annonces rassurantes (seulement !)pour les actionnaires, Carlos Goshn prévient, que pour maintenir ces dividendes, "5000 ouvriers français seront invités à des départs volontaires d'ici l'automne pour une mise en oeuvre fin 2008 début 2009. Ce plan s'accompagne également d'un gel des recrutements en Europe. C'est évidement en France qu'aura lieu l'essentiel de  cette réduction des effectifs" (S.I.C.) !  (Lettre d'Autoactu.com du 24 07 2008 13h36) .

    Tout cela confirme l'extrême urgence d'une meilleure gestion des ressources existantes, c'est à dire comme déjà écrit plus haut, l’entretien, la réparation, le suivi et la mise à niveau éventuelle des véhicules, ainsi que l’éducation induite des conducteurs qui n’assimileront plus leur voiture à un produit de consommation jetable. Privilégier de faire durer le parc dans nos garages de villages, de quartiers, au lieu de favoriser massivement l’achat de voitures produites aux antipodes relève donc d’une saine politique, saine à tous les sens du terme.

Surtout quand on prend en compte une réflexion du Père Sylvain Urfer concernant Madagascar, mais hélas valable pour beaucoup de pays "low-cost" selon laquelle, soit notre bonne conscience, soit notre égoisme, ou pire, notre cupidité rêve d'industrialiser.

Ayons le courage ou l'humilité de nous interroger: "Peut-être ils n'ont-ils besoin  que "d'un programme d'ajustement culturel. Il faut définir un développement adapté aux vraies attentes de la population, respectueux de ses valeurs, et qui ne sacrifie les relations humaines ni au travail ni à l'argent. Car il est humainement inadmissible de constater en ce début du XXIème siècle, que la qualité des relations humaines dans un pays est inversement proportionnelle à son niveau de développement économique".  Cette observation prend tout son relief quand on sait que ce Jésuite économiste,et sociologue de très haut niveau, en plus de ses responsabilités au sein de l'Observatoire sur la gestion des fonds de l'aide internationale, a exercé longuement son ministère pastoral dans une des banlieues les plus pauvres de Tananarive (page 15 et 16 des Cahiers d'ARRI de 11 2007) .   

 

 Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour votre attention.

         Carl Edouin**

 

 * 23% soit près de 10.000 ont fermé entre 2002 et 2005 selon l'étude "Sales Factory" parue page 6 dans Après-Vente Automobile d'octobre 2006 .

   * *Né en 1942. 1954-1964: enfance rurale dans la ferme familiale, école communale du Gros-Theil et école d'agriculture du Neubourg. 1964-1977: commercial dans l'automobile. 1977-2008: garage écologique à Carsix 27300 Bernay (lauréat de la fondation Nicolas Hulot/Ushuaia en 1993) .  Précisions: www.4x4edouin.com    contact@4x4edouin.com       02 32 46 23 59.

 
 Annexe consacrée à la revue de presse où figurent des déclarations de chefs d'entreprises, d'analystes et autres experts annonçant d'importantes délocalisations dans la construction automobile.
 Les 4000 suppressions d'emplois décidées en 09 2008 par Renault ( 5000 selon la CGT ! ), démontrent que ces prévisions ne sont pas de "l'intox" !  
 Espérons que ce premier bataillon 
de "victimes" pourra se targuer d'une qualité inattendue :  Permettre aux auteurs des déclarations ci-dessous d'être pris au sérieux par notre gouvernement dans la perspective du P.I.B., de la dette publique, du déficit du commerce extérieur et du chômage (qui est en fait relié aux trois précédents !) . 
 
 Le directeur de PSA, M. Christian STREIFF déclare dans le Journal de l’Automobile du 14 septembre 2007 en page 8 : « D’ici 2010, 45 % des usines devront être situées dans des pays low-cost contre 32 % aujourd’hui ; c’est essentiel pour améliorer notre base industrielle » et il ajoute « que l’objectif de PSA est de porter de 23 % à 47 % la part du sourcing provenant des pays à bas coûts » .

Dans ce but, P.S.A. va porter son bureau d'achat à Shanghaî de 20 à 60 personnes en attendant d'en ouvrir un à Istanbul, Trnava et Téhéran (Argus du 22 mars 2007, page 10), et construire une usine en Russie à Kaluga d'où sortiront en 2011, 110.000 berlines compactes et 50.000 SUV, (page 4 de J.R.A. de juillet-aout 2008) . Et deux pages plus loin, annonce investir 300 millions d'euros sur le site de Trémery, et "plus tard" en Europe de l'Est  . Ainsi, P.S.A. comptera 17 usines "mécanique et bruts" dans le monde, dont seulement 6 en France. Les prochaines ouvertures sont programmées en Russie et en Chine (sic ! ) .

   Et Monsieur Gilles Michel, directeur de Citroën de reprendre en chœur dans l'Argus du 4 octobre 2007: "De 5% il y a quatre ans, nous voulons porter rapidement à 15% la part des pièces provenant de pays à bas coûts, avec une perspective de 30 à 40% à moyen terme" !

Suivi par Renault en Roumanie qui va passer dans son usine de Bucarest de 1400 emplois à 3000 en 2009, et va en créer 1900 dans un bureau d'études. A Pitesti, 500 personnes pour l'ingénierie et 500 pour le centre d'essais (page 16 de J.T.A. du 29 06 2007).

Le numéro « Spécial Statistique » de l’Argus du Salon 2007, titre ainsi page 6 : « Pris en étau par l’explosion des coûts, la pression des actionnaires et une demande qui glisse toujours plus vers le low-cost, les constructeurs cherchent de nouvelles alliances  » et résume la situation ainsi: « L’industrie automobile française aura supprimé près de 15 000 postes entre 2006 et 2008 ».

 Page 3 du J.T.A. du 18 janvier 2007: "On voit des usines fermer...Le site Kléber de Toul baissera le rideau en 2009, Ford cessera vraisemblablement toute activité en 2010" .

Faurecia (fournisseur de Renault et VW), qui ferme son usine d'Audincourt (126 salariés), va embaucher 650 personnes en plus des 450 actuelles pour son usine de Kenitra au Maroc, (J.T.A. du 11 avril 2008, page 12).

PSA et Mitsubishi investissent en Russie 500 millions d'euros pour "rapatrier" du Japon la production des 4007, entre autres (page 11 du J.T.A. du 23 mai 2008).

Selon une étude de l'INSEE de mai 2008, 16% des industriels prévoient de délocaliser (  page 7 du "Cri du contribuable" du 14 juin 2008) .

Au cours du 1er trimestre 2008, la production d'automobiles sur le sol français a encore plongé de 7,6%. Renault dégringole de 16,6%, PSA de 2,6%. Pendant le même temps, ils ont augmenté de 16% celle à l'étranger, (Argus du 26 juin 2008, page 52).

PSA "envisage" de ne pas renouveler 200 intérimaires à Poissy (page 24 de JTA du 18 juillet 2008).

Ces chiffres confirment la chute observée en 2005 où la production nationale avait baissé de 12,6% par rapport à 2004 (page 4 de l'Argus du 30 mars 2006).

Les analystes de l'institut Euler Hermès pronostiquent d'ici 2010, 100.000 suppressions en Europe dont 30.000 en France (page11 du Journal de l'automobile du 27 04 07).

Et leur confrère de chez Pricewaterhouse/coopers, Monsieur Philippe Vincent, souligne: "On voit les équipementiers déplacer leur production d'Europe de l'Ouest vers celle de l'Est , Delphi licencie 439 salariés au Portugal et délocalise en Hongrie ),  puis vers des pays plus lointains, non seulement vers la Chine, qui commence à coûter cher, mais aussi vers l'Inde" (page 12 de J.T.A. du 11 avril 2008).

"La pression exercée sur les coûts par les constructeurs va amplifier ce phénomène" (page 57 du Journal de l'automobile du 29 11 07)

Monsieur Batteux, président de la F.I.E.V. prévoit 30.000 suppressions de postes chez les équipementiers d'ici 3 ans (J.A. du 25 05 07  page 10). Ce que confirment les chiffres 2007 : effectifs en baisse de 4,6%*, C.A. moins 4,5 % à cause d'une baisse de 22% des exportations, et de 2,2% de vente aux constructeurs. Heureusement, le marché de la "rechange"pour le marché intérieur augmente de 2% , (page 12 du J.A. du 6 juin 2008). * Confirmé par les experts d'Euler Hermès Sfac dans un article de l'Entreprise de juillet-août 2008 page 15 : "Le C.A. des usines françaises est en baisse de plus de 5% et les fermetures vont se poursuivre au bénéfice des nouveaux entrants de l'U.E." .

J.T.A. du 2 10 2006 page 3 cite l'A.F.P. : "La Chine prévoit de multiplier par 7 ses exportations de pièces et véhicules d'ici 2010" .

L'Argus du 30 03 2006 rappelle page 4 que selon Euler Hermès, l'heure de travail revient à 28,50 en France, 2,10 en Roumanie, 1,70 en Bulgarie et ...1 euro en Chine ! (Question du "droit de l'Hommiste"de service, et s'il existe, du syndicat des juges Prud'homaux français : Les consommateurs Français de produits de ces pays low-cost ne vont-ils pas être torturés par le remords en apprenant ces chiffres synonymes de souffrances et d'injustices sociales ? ) .

L’éditorialiste de L’Argus précise, page 3 du numéro du 25 octobre 2007 : « qu’en  passant de 25 à 70 % pour VALEO, de 35 % à 60 % pour RENAULT, cette  invisible invasion pèsera sur notre tissu industriel ». Doux euphémisme pour désigner un brutal accroissement du chômage.

Exemples en vrac : 198 ouvriers chez Heuliez à Cerizay et 1770 chez Karmann à Rheine (pages 6 et 7 de l'Argus du 27 12 07). Faurecia: après les 7000 suppressions de postes entre fin 2004 et fin 2006 en Europe de l'Ouest, encore 1000 suppressions d'ici fin 2008 en France (page 24 du Journal de l'Automobile du 23 11 07). 1140 suppressions chez Delphi à Gummersbach et 650 chez Magna Steyer en Autriche (page 20 et 21 du Journal de l'automobile du 30 11 07) . Renault - Nissan investissent 600 millions d'euros à Tanger pour produire 400.000 véhicules/an (page 5 de J.T.A. du 8 02 08). G.M. supprimerait 256 sur ses 1460 emplois à StrasbourgBosch 90 à Beauvais, Spheros 98 à Heimsbrunn (pages 22  et 24 du J.T.A. du 28 03 2008) . Page 5 de J.T.A. du 21 03 2008 : Goodyear-Dunlop va injecter 200 millions de dollars pour créer 400 emplois en Pologne, et en supprimer 500 à Amiens, (le railleur de service est tenté d'en déduire que 400 polonais bosseraient autant que 500 français ! ) .

Petite lueur d'espoir devant ces "résignations" avec la menace de Monsieur François Gayral, directeur qualité et service chez Renault : "il est hors de question de laisser un mètre de liberté à des contrefacteurs éhontés", parceque, déplore-t-il, "ont de surcroît un effet négatif sur l'emploi hexagonal"! (page 37 du J.A. du 26 10 07).

 


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